Le maintien de la paix implique la prévention de l’éclatement, de l’escalade, de la poursuite et de la réapparition des conflits. Les efforts de consolidation de la paix doivent se concentrer sur la mise en place d’institutions nationales fortes.
Une telle tâche pose des problèmes de gouvernance et de développement. Par ailleurs, une société civile engagée est aussi importante que les institutions gouvernementales formelles.
Operational Outputs
Aperçu
Le maintien de la paix implique la prévention de l’éclatement, de l’escalade, de la poursuite ...Soutien à la participation des jeunes
Les structures politiques officielles, y compris les processus de paix, sous-représentent souvent les points de ...Soutenir et entrer en relation avec la société civile
La société civile joue un rôle clé dans la consolidation et le maintien de la ...Soutien au retour et à la réintégration des réfugiés et des déplacés internes
Le retour et la réintégration en toute sécurité des réfugiés et des déplacés internes est ...Transition du relèvement vers le développement
Une fois que le besoin d’aide d’urgence s’est estompé et que le relèvement rapide est ...Soutien aux médias indépendants
Des flux d’informations libres et responsables soutiennent les efforts de construction et de maintien de ...Les dirigeants nationaux et régionaux ne peuvent à eux seuls appliquer des réformes de consolidation de la paix. Les efforts de consolidation de la paix devront se faire avec eux.
Une mission doit envisager la sortie de la mission et la transition dès le début d’une opération de paix. Les efforts visant à maintenir la paix doivent se concentrer sur la marginalisation et les problèmes non résolus.
Cela nécessite une approche différente de l’analyse de la paix et des conflits. Elle doit permettre une appropriation par tous. Elle doit également identifier les facteurs de paix et de conflit auxquels l’État et la société doivent s’attaquer.
L’équipe de direction de la mission doit continuellement mettre à jour ses analyses de paix et de conflit afin de se tenir au courant des menaces et des risques.
Les opérations de paix sont rarement à la tête des efforts de consolidation de la paix. La mission doit permettre à d’autres acteurs de prendre la tête des opérations lorsqu’ils disposent d’un mandat ou d’un avantage.
Le RSSG et le DSRSG-RC/HC doivent s’appuyer sur leur leadership pour créer un consensus politique à grande échelle. Ils doivent assurer la coordination entre les entités des Nations Unies, mobiliser et maintenir le financement des donateurs.
La consolidation de la paix et le rôle des opérations de paix
Les activités visant à maintenir la paix se poursuivent longtemps après qu’une opération de paix des Nations Unies a quitté un pays. Cela signifie que le gouvernement hôte doit soutenir les besoins post-conflit du pays. Il doit également veiller à investir efficacement dans le maintien de la paix et le développement.
Une mission doit planifier sa transition dès le départ. Le maintien de la paix nécessite un engagement beaucoup plus large. Cela va au-delà du gouvernement hôte. Il s’agit de favoriser l’inclusion et le dialogue dans l’ensemble de la société avec différents individus et groupes. Il s’agit de groupes de femmes et de jeunes, la société civile et les médias par exemple.
L’équipe de direction de la mission devra envisager des efforts simultanés pour maintenir la paix. Il s’agit de « prévenir le déclenchement, l’escalade, la poursuite et la réapparition des conflits » .
La tâche d’une mission consiste à répondre à des menaces particulières pour la paix et la sécurité dans un pays. Mais elle peut également être confrontée à des risques liés à d’autres menaces régionales et mondiales. Le terrorisme, le crime transnational organisé, le trafic de drogue et l’extrémisme violent ne connaissent pas de frontières.
La marginalisation, l’exclusion et les griefs non résolus constituent des menaces à long terme pour la paix et la sécurité internationales.
Les pays qui sortent d’un conflit ont souvent connu des ruptures socio-économiques importantes. L’intervention post-conflit vise à réparer ces ruptures et à oser les jalons d’une paix durable. L’objectif est d’inculquer ou de restaurer la confiance des citoyens envers les dirigeants et les institutions de l’État.
L’aide d’urgence et le redressement rapide sont les priorités immédiates. Cela permet d’ouvrir la voie à un développement plus durable. Le développement durable est cependant un élément clé. Il permet aux autorités et aux agences locales de s’approprier le processus. Cela nécessite un investissement et un engagement lors du premier déploiement d’une opération de paix des Nations Unies.
Il convient de répéter que les opérations de paix ne sont à la tête d’aucun de ces efforts. Le SNU dirigera de nombreux efforts de consolidation de la paix.
La présence d’une opération de paix devrait néanmoins contribuer à créer un environnement favorable. L’amélioration des infrastructures et les réformes sociales et économiques peuvent conduire à de meilleures opportunités d’emploi. Elles contribuent également à créer les conditions nécessaires à toute une série d’activités de consolidation de la paix.
Une opération de paix peut également apporter un soutien aux agences humanitaires et de développement des Nations Unies. La fourniture de outils sécuritaires et logistiques en est un excellent exemple.
Une opération de maintien de la paix multidimensionnelle doit également soutenir le cadre de la doctrine Capstone. Cela permet à tous les acteurs des Nations Unies et à d’autres acteurs de travailler de manière cohérente et coordonnée.
Conditions préalables au succès
- Un environnement sûr et sécurisé dans lequel la population locale peut vivre.
- Les acteurs de l’aide humanitaire ou du développement peuvent travailler sans être menacés par la violence physique ou les restes explosifs de guerre.
- Liberté de mouvement pour les agences des Nations Unies, les populations locales et les marchandises.
- Liberté d’information et d’expression grâce à une presse libre et à une société civile engagée.
- La communauté des donateurs reste engagée, désireuse et capable de fournir des ressources adéquates.
- Les autorités et les institutions nationales sont prêtes à s’approprier les efforts de redressement.
- Les autorités nationales et la communauté internationale identifient et conviennent des priorités de développement.